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Les secrets de « l’alphabet chinois » et de ses caractères
Langue & Culture
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10/7/2025

Découverte de « l'alphabet chinois » et du fonctionnement de l’écriture en mandarin

Découvrez notre nouvelle méthode d’apprentissage

Hanzimap la plateforme intuitive et visuelle pour apprendre le chinois pas à pas, en comprenant la logique des caractères.

Vous voulez comprendre comment fonctionne l’alphabet chinois ? Ou peut-être cherchez-vous à apprendre les lettres chinoises de A à Z ?

Tout d’abord, il est important de savoir que contrairement aux langues comme le français ou l’anglais, le mandarin n’utilise pas d’alphabet au sens classique. À la place, il repose sur un système d’écriture unique : les sinogrammes, des caractères visuellement riches et porteurs de sens.

Dans cet article, vous apprendrez tout ce que vous devez savoir sur le fonctionnement de l’écriture chinoise, et découvrirez comment apprendre à écrire et à parler en chinois malgré l'absence d’alphabet, notamment grâce à des systèmes de romanisation comme le pinyin et des outils comme Hanzimap. Bonne lecture !

Comment fonctionne l’alphabet chinois ?

Si vous êtes francophone et que vous voulez apprendre à parler mandarin, l’un de vos premiers réflexes sera probablement de vous renseigner sur l’alphabet chinois. Eh bien sachez que celui-ci n’existe pas ! Contrairement à de nombreuses langues qui se basent sur des alphabets (latin, grec, cyrillique…), la langue chinoise utilise un système d’écriture logographique, basé non sur des lettres, mais sur des caractères appelés sinogrammes (ou hànzì en chinois), caractères qui ont chacun leur propre sens.

Autrement dit, le chinois ne s’écrit pas lettre par lettre, mais idée par idée. Chaque caractère représente généralement une syllabe et correspond à un mot ou à un concept unique. Ce fonctionnement de l’écriture chinoise peut surprendre les débutants, surtout si vous êtes habitués aux alphabets phonétiques, où les mots sont simplement assemblés à partir de sons.

Les caractères chinois : la base de l’écriture en mandarin

Contrairement aux langues alphabétiques qui reposent sur un ensemble de lettres combinables, l’écriture chinoise repose donc exclusivement sur des caractères qui ont chacun leur propre sens, et représentent souvent une idée, un concept ou un objet. Ces caractères constituent la brique de base de la langue écrite, et pour apprendre à lire et à écrire le mandarin, il est donc essentiel de comprendre leur origine et leur logique.

Origine et histoire des caractères chinois

L’histoire de l’écriture chinoise remonte à plus de 3 000 ans, ce qui fait de ce système d’écriture l’un des plus anciens encore en usage aujourd’hui. À ses débuts, cette écriture était composée d’idéogrammes, c’est-à-dire de dessins stylisés représentant des idées ou des objets. Par exemple, le caractère ⽥, qui signifie « champ », représente un champ cultivé vu du dessus.

Une écriture composée d'idéogrammes

Avec le temps, ces formes simples ont évolué vers des sinogrammes, plus élaborés, qui combinent plusieurs idéogrammes pour obtenir un sens nouveau. On parle alors de pictogrammes, d’idéogrammes composés ou encore d’idéophonogrammes.

Prenons l’exemple du caractère 明 (míng), qui signifie « clair » ou « lumineux » : il est formé de deux éléments : 日 pour « soleil » et 月 pour « lune », qui combinés, traduisent l’idée de clarté.

L'apparition des sinogrammes

Ce passage progressif de l’idéogramme au sinogramme a donné naissance à une écriture riche, subtile et visuellement expressive, capable de transmettre des nuances qu’un alphabet ne permet pas toujours d’exprimer aussi directement.

Combien de caractères chinois existe-t-il ?

Il existe tant de caractères chinois que les différentes sources disponibles ne parviennent pas à se mettre d’accord sur un nombre précis. Si la majorité estime qu’il existe aujourd’hui environ 50 000 hànzì, le dictionnaire Zhonghua Zihai en référence 85 568, tandis que le Ministère de l’Éducation de Taïwan en compte 106 230. Dans tous les cas, les 26 lettres de notre alphabet font bien pâle figure à côté de ces milliers de caractères…

Ces sinogrammes ont chacun leur prononciation et leur propre sens, et leur nombre colossal a déjà refroidi plus d’un apprenant. Pourtant, rassurez-vous : en pratique, connaître les 3 000 à 5 000 caractères les plus utilisés vous suffira à comprendre la majorité des conversations courantes.

Types de caractères chinois : simplifiés et traditionnels

Aujourd’hui, il existe deux grands types de caractères chinois :

  • Les caractères chinois traditionnels, utilisés depuis l’Antiquité.
  • Les caractères chinois simplifiés, créés dans les années 1950 pour favoriser l’alphabétisation de la Chine continentale.

Cette simplification est venue réduire le nombre de traits de nombreux caractères. Par exemple :

  • 愛 (amour) est devenu 爱
  • 馬 (cheval) est devenu 马
Du chinois traditionnel au chinois simplifié

C’est l’apprentissage des caractères simplifiés qui est proposé en priorité, que vous appreniez le chinois en ligne ou même en Chine. En revanche, le chinois traditionnel est toujours la norme dans certains territoires, notamment à Taïwan où il est utilisé dans les documents officiels, l’enseignement, et même pour les usages du quotidien (presse, littérature…).

Découverte du pinyin, l'alphabet phonétique chinois

Même si le chinois n’a pas d’alphabet, il existe un système très pratique pour transcrire les sons du mandarin avec les lettres de l’alphabet latin : le pinyin, un outil de romanisation qui peut être comparé à un alphabet phonétique du chinois.

Mis en place dans les années 1950, ce système de romanisation vise à faciliter l’apprentissage de la langue chinoise pour les étrangers tout comme pour les locuteurs natifs. C’est également le système le plus utilisé aujourd’hui pour taper en chinois sur un clavier d’ordinateur ou de téléphone.

Pour faire simple, le pinyin associe des initiales (les consonnes) et des finales (les voyelles) pour former des syllabes. À cela s’ajoutent les quatre tons du mandarin, qui influencent la prononciation et sont indiqués à l’aide d’accents (par exemple, mā, má, mǎ et mà). Ces tons sont importants, puisqu’ils peuvent totalement changer le sens d’un mot ! Par exemple, en fonction de son ton, la syllabe « ma » peut vouloir dire « maman », « cheval », « chanvre » ou « insulter/gronder ».

Mais si le pinyin peut être très utile, il ne reste qu’un outil phonétique. Plutôt que de remplacer l’apprentissage des caractères chinois, ce système de romanisation vient donc le compléter.

Point culture : il n’existe en réalité pas un, mais deux alphabets phonétiques chinois, le deuxième étant le zhuyin (aussi appelé système bopomofo). Si le pinyin est surtout utilisé en Chine continentale, le zhuyin est le système de transcription privilégié à Taïwan. Contrairement au pinyin, le zhuyin utilise des symboles qui représentent des sons et non les lettres de l’alphabet latin. Mais rassurez-vous, maîtriser un seul alphabet phonétique vous suffira dans votre apprentissage du mandarin !

Comment transcrire notre alphabet de A à Z en chinois ?

Même s’il n’existe pas d’alphabet chinois, il est possible d’écrire les lettres allant de A à Z avec des hànzì (vous trouverez entre parenthèses leur prononciation) :

  • A : 阿 (ā)
  • B  : 贝 (bèi)
  • C : 色 (sè)
  • D : 德 (dé)
  • E : 饿 (è)
  • F : 艾弗 (ài fú)
  • G : 日 (rì)
  • H : 阿什 (ā shí)
  • I : 伊 (yī)
  • J : 鸡 (jī)
  • K : 卡 (kǎ)
  • L : 艾勒 (ài lè)
  • M : 艾马 (ài mǎ)
  • N : 艾娜 (ài nà)
  • O : 哦 (ó)
  • P : 佩 (pèi)
  • Q : 苦 (kǔ)
  • R : 艾和 (ài hé)
  • S : 艾丝 (ài sī)
  • T : 特 (tè)
  • U : 玉 (yù)
  • V : 维 (wéi)
  • W : 独布勒维 (dú bù lè wéi)
  • X : 伊克斯 (yī kè sī)
  • Y : 伊格黑克 (yī gé hēi kè)
  • Z : 贼德 (zéi dé)

Mais dans les faits, cette transcription équivaut surtout à une correspondance phonétique qui ne vous sera que peu utile. En effet, les lettres latines ne sont pas utilisées telles quelles dans l’écriture chinoise, et elles ne vous serviront au final que dans des cas très spécifiques, si vous devez par exemple :

  • Épeler un nom étranger dans un contexte administratif, ou une adresse pour envoyer une lettre ou un colis hors de Chine.
  • Lire une abréviation internationale (comme « USB » ou « TV »),
  • Lire des noms de marques ou des concepts étrangers intégrés phonétiquement dans le chinois moderne (comme « 路易威登 » pour « Louis Vuitton »).

Dans ces cas précis, les sinogrammes utilisés ne traduisent donc par le sens des lettres, et imitent seulement leur prononciation.

Comment transcrire notre alphabet de A à Z en chinois ?

Nos 7 conseils pour apprendre à écrire en chinois

Face au nombre de caractères important à retenir, de nombreuses personnes qui souhaitent apprendre le chinois se découragent. Pourtant, il existe des astuces pour retenir les sinogrammes et progresser plus efficacement :

1. Commencez par les radicaux

Les sinogrammes chinois sont souvent composés de « radicaux », des éléments de base qui reviennent fréquemment.

Les radicaux (部首 bùshǒu) sont des éléments fondamentaux qui composent la majorité des sinogrammes, et les connaître vous aidera à :

  • Comprendre le sens global d’un caractère. Beaucoup de radicaux ont une valeur sémantique. Par exemple, le radical 氵 (forme simplifiée de 水, « eau ») est souvent présent dans des caractères liés à l’eau, comme 河 (hé qui signifie rivière) ou 洗 (xǐ qui signifie laver). En le retenant, vous saurez que s’il apparaît dans un caractère que vous ne connaissez pas, celui-ci a très probablement un rapport avec l’eau.
  • Faciliter la mémorisation visuelle. En reconnaissant un radical, vous décomposez naturellement le caractère en blocs plus simples, ce qui vous aide à ancrer l’image du sinogramme dans votre mémoire visuelle.
  • Retrouver un caractère rapidement dans un dictionnaire. Dans les dictionnaires, les caractères sont souvent classés en fonction de leur radical et de leur nombre de traits. Connaître les radicaux vous permet donc de naviguer plus facilement dans les ressources d’apprentissage.
L'utilité des radcaux en chinois

Et s’il existe des milliers de caractères chinois différents, selon la classification officielle Kangxi, il n’existe « que » 214 radicaux, dont une centaine vous suffiront pour couvrir 80 % des sinogrammes les plus courants. En vous concentrant sur ces 100 radicaux au début de votre apprentissage, vous progresserez ainsi beaucoup plus vite.

En bref, voyez les radicaux comme des « briques de base », qui une fois maîtrisées, vous permettront de déchiffrer, classer et retenir plus facilement les caractères chinois.

2. Apprenez les caractères les plus courants en priorité

Pas besoin de connaître 10 000 sinogrammes ! Les 500 caractères les plus fréquents vous permettront de comprendre environ 80 % du chinois écrit courant. En ciblant ce type de caractères, vous pourrez ainsi comprendre des textes beaucoup plus rapidement, ce qui vous fera gagner du temps et vous aidera à rester motivé.

3. Entraînez-vous à écrire les hànzì à la main, au moins au début

Même si vous écrivez souvent sur smartphone ou sur ordinateur, l’écriture manuscrite vous aidera à mémoriser la structure visuelle des caractères. En les écrivant, vous comprendrez mieux l’ordre de leurs traits, ce qui est essentiel pour les écrire proprement et les reconnaître plus facilement.

4. Respectez l’ordre des traits

L’ordre des traits des hànzì n’est pas arbitraire. Il suit des règles précises (de gauche à droite, de haut en bas…) qui facilitent l’apprentissage et garantissent la cohérence de l’écriture. Respecter cet ordre est fondamental si vous voulez écrire vite et bien en chinois.

5. Essayez une application comme Hanzimap

Hanzimap est un outil novateur, qui vous aidera à retenir les sinogrammes et leur prononciation de façon ludique.

Le principe ? Dans une grille en pinyin, vous reliez une initiale, son ton et sa finale pour obtenir la signature visuelle d’un caractère. L’intérêt ? Cette signature vous permet de retenir plus facilement la prononciation du sinogramme, et ainsi de progresser beaucoup plus rapidement, ce qui vous motive à continuer.

Les signatures phonétiques Hanzimap

En plus de cette grille, vous pourrez également profiter de quiz interactifs, qui vous aideront à évaluer vos progrès et à mémoriser les caractères.

En bref, grâce à la gamification d’Hanzimap, vous apprenez de façon ludique et durable, ce qui vous aide à réellement progresser en chinois et à préparer des examens comme le HSK. Alors qu'attendez-vous pour essayer notre plateforme ?

6. Pratiquez régulièrement, même quelques minutes par jour

Découvrir une nouvelle langue, c’est comme apprendre à jouer un instrument de musique : mieux vaut y consacrer un peu de temps tous les jours que de réviser quelques fois par mois pendant des heures.

Les courtes sessions de révision sont idéales, puisqu’elles créent des automatismes : vous avez pris l’habitude de travailler un peu tous les jours, et votre cerveau attend donc ce moment. En plus, plus vous exposez votre cerveau à la langue chinoise, même brièvement, plus il y devient réceptif et apprend à reconnaître naturellement des structures, des radicaux et des composantes sonores.

7. Soyez patient et indulgent avec vous-même

Apprendre une langue est un marathon, pas un sprint. Et c’est encore plus vrai si vous voulez apprendre le chinois, dont le système d’écriture est très différent de ce dont les Occidentaux ont l’habitude.

Surtout au début, il est donc normal que vous oubliiez des caractères, que vous les confondiez ou que vous ayez du mal à les écrire. L’essentiel, c’est d’y aller à votre rythme, de persévérer, de rester curieux à propos de la langue et de la culture chinoise. Et pour vous aider encore davantage dans votre apprentissage et booster votre motivation, vous pouvez également utiliser des outils comme Hanzimap.

Questions fréquentes sur l'apprentissage de l'alphabet chinois

Comment retenir facilement les caractères chinois ?

Plusieurs astuces vous aideront à retenir efficacement les caractères chinois :

  • Concentrez-vous sur l’apprentissage des radicaux. Un sinogramme est souvent composé de radicaux, qui vous donnent des indices sur son sens et/ou sa prononciation. La connaissance des radicaux vous aidera ainsi à décrypter des caractères inconnus, ou à retrouver le sens de ceux que vous aviez oubliés.
  • Essayez une méthode visuelle comme Hanzimap, dont le principe des signatures vous aidera à créer une trace mentale durable pour retenir la prononciation des caractères.
  • Alternez entre écriture à la main, exposition régulière au chinois (via des cours, des séries…) et utilisation d’outils numériques. Varier les supports d’apprentissage stimulera vos capacités de mémorisation.

Est-il possible d'apprendre le chinois en autodidacte ?

À condition de savoir faire preuve d’un peu de rigueur, il est tout à fait possible d’apprendre le chinois en autodidacte. Pour vous aider, vous pourrez ainsi profiter des nombreuses ressources disponibles :

  • Les cours en ligne, proposés pour tous les niveaux et à suivre à votre rythme.
  • Les systèmes de romanisation du chinois comme le pinyin, qui, grâce à la transcription des sinogrammes dans l’alphabet latin, vous aidera à travailler votre prononciation.
  • Les podcasts, séries, films et vidéos en chinois avec sous-titres en français, qui entraîneront votre oreille et favoriseront votre immersion dans la culture chinoise, même depuis l’autre bout du monde.
  • Les outils comme Hanzimap, qui vous aideront à progresser et à apprendre de nouveaux caractères de façon ludique grâce à la gamification.

Quelle est la meilleure méthode pour maîtriser la prononciation de la langue chinoise ?

L’une des meilleures façons pour apprendre à bien prononcer la langue chinoise et d’apprendre le pinyin. Ce système de romanisation du mandarin est en effet très utile pour les étrangers qui maîtrisent l’alphabet latin, puisqu’il transcrit la prononciation des sinogrammes en lettres latines.

Autre élément essentiel pour vous améliorer : l’immersion. Et pour cela, vous n’aurez même pas forcément besoin d’aller en Chine ! Suivre des cours avec un locuteur chinois, consommer des contenus audio en mandarin, et même simplement multiplier les contacts avec la culture chinoise sont déjà un très bon point de départ.

Astuce supplémentaire : si possible, évitez les inférences avec d’autres langues asiatiques, notamment le japonais et le cantonais, qui semblent similaires, mais sont pourtant bien différentes, et pourraient ainsi vous induire en erreur.

Quels sont les défis auxquels font face les débutants qui veulent apprendre le chinois ?

Les débutants rencontrent souvent des difficultés liées à :

  • La prononciation des caractères : les sons du mandarin sont parfois très éloignés de ceux du français. Heureusement, il existe des systèmes de romanisation et de transcription comme le pinyin pour faciliter votre apprentissage, mais leur maîtrise demande un peu d'entraînement, notamment pour distinguer des sons proches (comme ceux transcrits par les lettres « zh », « ch », « x » et « q »).
  • La mémorisation des sinogrammes : il n’existe pas d’alphabet chinois, puisque l’écriture chinoise repose sur des logographes qui représentent chacun une idée. Pour progresser, il faut donc apprendre plusieurs centaines (voire milliers, selon le niveau que vous voulez atteindre) de formes visuelles, ce qui peut sembler intimidant sans méthode adaptée.
  • Les tons : le mandarin utilise quatre tons et un ton neutre, qui influencent la prononciation. Une même syllabe peut ainsi avoir plusieurs significations selon son intonation. Par exemple, selon son accent tonal « ma » peut aussi bien vouloir dire « maman », « cheval », « chanvre » ou « insulter/gronder ». Ce système tonal est souvent déroutant pour les débutants.
  • La grammaire : la grammaire chinoise est très différente de celle à laquelle vous êtes habitué en français. Pas de conjugaisons, de pluriels marqués ni de genres, mais d’autres éléments comme l’ordre des mots, les particules et la logique contextuelle jouent un rôle essentiel, ce qui nécessitera un petit temps d’adaptation.

Heureusement, il existe des solutions pour surmonter certaines de ces difficultés. Par exemple, avec Hanzimap, vous pourrez retenir de façon ludique de nombreux sinogrammes, tout en travaillant votre prononciation et votre maîtrise des tons.

Faut-il apprendre le chinois simplifié ou le chinois traditionnel ?

  • Réponse simple : concentrez-vous d’abord sur le chinois simplifié, qui a justement été conçu pour faciliter l’alphabétisation, et donc l’apprentissage de la langue.
  • Réponse plus nuancée : cela dépend de votre objectif.

Si vous souhaitez apprendre le chinois par curiosité linguistique, le chinois simplifié reste la meilleure option. Mais si votre objectif est de voyager, voire de vous expatrier dans une région sinophone, vous pourriez être obligé d’apprendre le chinois traditionnel. En effet, si le chinois simplifié est plébiscité en Chine continental, ce n’est pas le cas à Taïwan où le chinois traditionnel l’emporte.

Enfin, dans le cas d’une expatriation, faites également attention à la langue chinoise prédominante : à Hong Kong par exemple, la langue officielle est le cantonais, et non le mandarin !

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